Dans le passé, plusieurs médicaments coupe-faim (anorexigènes) ont été utilisés contre l’obésité, mais beaucoup se sont révélés inefficaces sur le long terme ou associés à des risques sérieux.
Ainsi, certains dérivés amphétaminiques comme la fenfluramine et la dexfenfluramine (commercialisées autrefois sous les noms Ponderal® ou Isoméride®) ont été retirés du marché en 1997 à cause de graves atteintes des valves cardiaques et d’hypertension pulmonaire (cbip.be).
Plus tard, d’autres traitements ont connu le même sort : par exemple, le rimonabant (Acomplia®), qui bloquait le récepteur cannabinoïde, a été suspendu en 2008 en raison d’effets psychiatriques (dépression), et la sibutramine (Reductil®), un coupe-faim agissant sur la sérotonine, a été retirée en 2010 après des problèmes cardiovasculaires.
En France, depuis 2006, aucun de ces médicaments anorexigènes n’est autorisé pour la perte de poids.
Il est fortement déconseillé de chercher des « pilules amaigrissantes » non approuvées (sur internet par exemple) : non seulement leur efficacité n’est pas prouvée, mais elles peuvent surtout mettre votre santé en danger.